Toutefois le mariage art et technologie a-t-il été rapidement victime d’un désintérêt de la part des artistes ?
Reste donc une question : Si l’art ainsi rangé sous la bannière de la mondialisation pourra t-il pleinement s’intégrer dans le processus de la
création à l’échelle mondiale ? Disposera t-il des moyens, des capacités nécessaires et surtout acceptera-t-il de se ranger à de tels concepts ?
La tendance est-elle aujourd’hui à une réactualisation des références à la fois locale et maghrébine lorsqu’il s’agit de poser le problème artistique dans le contexte méditerranéen.
Les systèmes officiels qui imposent leurs jugements de valeur demeureront-ils ? Les artistes réussiront-ils à instaurer leur propre système de
communication avec le public et souffriront t-ils moins qu’auparavant de la rigidité des institutions officielles ? Dés lors, que l’on sache que le superficiel et l’idéologique
l’ont toujours emporté sur le culturel sans que l’on puisse jamais parvenir à une vision globale, mieux étudiée et allant au-delà des clichés !
Les artistes réussiront t-ils à créer un espace d’expression? Car cet espace d’expression des arts est fondamentalement lié à l’ambiguïté
historique du statut de l’artiste, car cet artiste reste toujours confronté au problème de l’absence d’un statut qui le protège et lui garantit ses droits dans les pays respectifs
maghrébins traversés à la période contemporaine par un certain nombre de questions et d’incompréhensions auxquelles il n’a jamais été possible jusqu’à nos jours de remédier
véritablement.
Comment expliquer une œuvre d’art dans l’espace esthétique et de son déplacement dans les destinations connues et inconnues du marché de l’art ?
On parle de plus en plus de l’inexistence d’un marché de l’art dans les pays du Maghreb ? Ce marché de l’art, ce sont les artistes eux-mêmes qui
le créent, le mettent en place par le travail et le sérieux. La tâche de constituer un marché de l’art au Maghreb et l’affaire des artistes et des galeristes chevronnés au premier
degré. Il faut qu’on l’élargisse graduellement au Monde arabe et à l’Occident. Un marché de l’art ne se crée pas par combine, par essence négatrice des valeurs. Tout cela implique,
l’émergence d’artistes novateurs qui partent de leur environnement. La prise de conscience de soi est une préparation à l’interpénétration fructueuse entre l’œuvre d’art et son
exploitation dans le marché de l’art.
L’art réussira t-il d’échapper à une certaine standardisation du monde selon le propre modèle de la mondialisation – sinon la greffe réussira t-elle ?
Le monde de l’industrie qui attendait donc beaucoup de l’exploitation de ses technologies dans le domaine du concept arrivera t-il à susciter une large
adhésion des artistes ?
Est-ce que le terme d’ «art environnemental » est suffisant pour provoquer la volonté des artistes pour instaurer une nouvelle relation entre œuvres et le public pour susciter en lui
l’intérêt pour le concept d’environnement dans l’art. Comment peut-on l’interpréter comme un nouveau développement du désir de provoquer la participation des spectateurs à la
création.
Outre les plasticiens – comment faire participer à une large manifestation pluridisciplinaire, des architectes, des compositeurs, des designers, des photographes etc. Car comment la création représente t-elle les différences et ressemblances culturelles entre l’Autre et soi-même, de l’un et de l’autre ? Comment s’approprie -t-elle
des identités culturelles ou de genre imposées ou possibles ? Les artistes pouvaient-ils s’en réjouir ? Une véritable communication s’était-elle établie entre les spectateurs et les
œuvres ?
C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la « communication à sens unique ». Le public n’a sans doute pas vraiment perçu la mise en place d’un nouveau circuit entre lui-même et les
œuvres que lorsqu’on sait qu’il n’était cependant pas question pour les artistes de se mettre au niveau du grand public, mais de présenter des œuvres expérimentales connues seulement
d’un milieu restreint. Il n’est donc pas étonnant que les artistes aient considéré une exposition comme une occasion exceptionnelle de tester l’intérêt qu’ils suscitaient auprès du
public et, dans ce sens, on pourrait dire que leur participation ne relève pas de la politique mais d’une simple idéologie artistique.
Il s’agit de poser la question en art : Comment doit-en penser aujourd’hui, dans le télescopage innovateur des techniques, le rapport de l’œuvre d’art au
temps, à l’espace ? Comment évaluer le travail plastique face à la multiplicité des modes de réception : visuel, auditif, tactile, voire olfactif ? Sur le télescopage
époustouflant des images et leur massification dans une époque fortement marquée par les mutations sociales qui a totalement révolutionné notre perception de l’art et de l’esthétique.
Le beau se banalise et l’art, dépassant ou transgressant ses propres règles devient dans la pluralité et l’interaction des expériences, un art à l’état gazeux selon Ives
Michaux.
Le corps, à la fois regardant et regardé, est devenu ainsi le creuset de plusieurs pratiques artistiques, et ce, en marge de toute velléité de représentation. Pareillement, l’espace
est devenu, dans la confrontation des renouvellements à la fois idéels et conceptuels un foisonnant laboratoire d’expérimentation tous azimuts.
La mondialisation est-elle perçue comme une homologation globalisante des êtres tendant à canoniser les goûts et les subjectivités perceptives ?
- La notion de « lien » dans les représentations picturales maghrébines constitue-elle une vérité unificatrice et instigatrice de plusieurs sens ?
- L’approche « proxémique » permet-elle d’aboutir à l’idée qu’un lien commun est souvent appréhendé différemment par le même groupe ethnique ? En serait-il ainsi pour le cas du Maghreb et du bassin méditerranéen.
Malgré les mutations sociales actuelles, il n’y a pas de prise de conscience individuelle ni collective sur les différences et les ressemblances culturelles mis à part l’activisme
isolé de certaines associations artistiques, les minorités, celles qui sont porteuses de véritables projets de société ne sont ni admises ni culturellement valorisées. Et les tenants
des transgressions ont du mal à affirmer socialement leur singularité.
Ces éléments constitutifs de l’identité des genres, qui impliquent spontanément la représentation de propre culture et celle de l’autre, d’une société à l’autre, donc d’une culture ou
religion à l’autre. Ils prouvent par exemple, l’inexistence d’une culture unique : celle-ci a désormais des formes multiples qui fluctuent en lieu et temps. De plus sur le plan de la
création artistique, les cultures entretiennent l’une et l’autre des « connivences secrètes » entre le moi et l’autre.
Soulever de nouvelles questions, celle du sens de l’art dans la société contemporaine, voire celle de l’existence même des artistes, c’est d’abord connaître les fluctuations de l’art
qui ne sont pas si simples : à côté du développement notoire du caractère environnemental et de son association avec la technologie où sont apparues les nouvelles tendances qui
privilégient d’une part les relations entre la matière et l’homme et d’autre part, la technologie dans une utilisation plus simple.
Soulever de nouvelles questions, c’est soulever le problème de la communication qui se fait par l’information, car l’un des paradoxes de la communication, c’est qu’elle est à la fois
utilisation d’un appareil pour contrôler l’environnement et participation au processus d’information pour affirmer l’identité de celui qui communique.
Si chaque lecture d’une œuvre d’art permet de pénétrer plus avant son « mystère », chaque groupe sécrète sa lecture, dont on peut aujourd’hui légitimement souhaiter pour que, selon le
mot de Brecht, s’élargisse le cercle des connaisseurs.
Ne peut-on rêver de nos jours des états qui sauraient utiliser la télévision, la presse parlée et écrite permettant à tous d’utiliser ces médias pour toucher réellement tous les publics ?
Avec le changement d’échelle, que signifie la communication de masse, ne faut-il pas trouver des modèles culturels susceptibles de s’adapter à l’échelle des millions d’individus (de
maghrébins par ex).
Est-ce que le problème fondamental serait de savoir passer sans simplification excessive du groupe, de la communauté affective et existentielle, à la société rationnelle ou à la masse
par la télévision-radios locales-presse etc.
L’interaction de métissage constitue-t-elle la meilleure des chances pour créer des unités civilisationnelles. Si on adhère à cette solution nous ne pensons pas moins cependant qu’il ne suffit pas pour les cultures de se rassembler pour s’affirmer face à cette globalisation culturelle, qui n’est que la mondialisation dont les effets pervers est à craindre.
La concurrence poussait chaque artiste à importer le premier ce que les autres n’avaient pas encore perçu. Il manquait souvent une prise de conscience réelle des enjeux et le fait
d’importer signifiait plutôt « traduire » des courants occidentaux en réalisations locales dans ces pays en voie de développement.
Est-il vrai que des courants artistiques sont nés au Maghreb, mais les artistes n’ont pas de repères, car dans quel patrimoine se reconnaître sans un décodage et un décryptage de l’œuvre ? En décrypter le sens, c’est trouver le fil conducteur du passé, du présent et surtout du futur.
La critique en matière d’art au Maghreb a souvent été une critique linguistique et purement journalistique ignorant la critique de l’œuvre elle-même, en l’occurrence aussi, le théâtre, le cinéma, le dialogue et le public. Elle est limitée et obéit à nombre de considérations.
Au niveau de la production des artistes maghrébins, s’institue la volonté de faire plus, de produire des œuvres à l’instar de l’art moderne en tenant parfois compte des spécificités
de chaque pays maghrébin, mais la grande question était : Opter pour quel art ? Dans quelle optique le situer ? Peut-on parler d’une Ecole au Maghreb
? S’interroger sur une telle ou telle école en matière d’art, revient à s’interroger sur l’art universel !
Notre question apparaît : qu’en est-il pour cette Ecole et que véhicule t-elle ?
Notre réponse apparaît : Si une école existe et est reconnue universellement, il est de notre devoir d’assumer nos responsabilités envers cet « héritage » et d’assurer notre
attachement.
Si, un antagonisme existe entre les artistes il faut chercher le pourquoi ? Il y a d’une part, ceux qui s’opposent et prônent qu’ils sont les
précurseurs, les dépositaires et, d’autre part, ceux qui s’opposent et prônent qu’ils sont les héros contemporains. S’agit-il seulement d’un antagonisme au sujet d’une telle ou telle
école, ou bien s’agit-il aussi d’un antagonisme au sujet de la dualité des deux formes d’expression : l’abstraction et la figuration ? Car aujourd’hui, le monde a changé, il
tourne, il est cosmique. La pensée se libère de son conditionnement quotidien, mais l’œuvre d’art demeure universelle.
Si l’art moderne a laissé un grand nombre de peintres de renom et prônait la beauté esthétique des traînées de peinture, des grosses taches et des barbouillages, mais ces formes
n’avaient en réalité de signification que pour leurs auteurs. Une réaction s’amorça, qui condamnait les signes abstraits, un temps si cher aux peintres.
Déjà en 1936, dans son remarquable ouvrage sur « l’œuvre d’art à l’ère de sa re-productibilité technique », Walter Benjamin nous
interpelle que « l’histoire de chaque forme d’art comporte des époques critiques où elle tend à produire des effets qui ne pourront être librement
obtenus qu’après modification du niveau technique, c’est-à-dire par une nouvelle forme d’art ». Cela veut dire aujourd’hui que les nouvelles technologies de l’information,
équipent les artistes d’instruments qui permettent d’explorer d’autres formes de sensibilités et d’autres rôles, en particulier en ce qui regarde le couple artiste/spectateur.
L’interactivité introduite par ces technologies initie progressivement et symboliquement à cette espèce de partage de pouvoir qu’annonce par ailleurs la révolution
technologique.
Que signifie aujourd’hui l’art contemporain que certains considèrent que c’est un art qui n’est pas un nouveau style en concurrence avec d’autres styles, mais qui n’est d’aucun style.
C’est un art en perpétuelle ré-évolution plurielle, et dont les structures lorsqu’elles existent, sont forcément provisoires.
Qu’est ce qui est contemporain ? C’est une des questions que pose la Septième édition de « documenta » la grande exposition de
Cassel, Klossowski, Lohse ou Warhol y côtoient Buren ou Baseliz. Un choc de
générations, d’esthétique et de pratiques opposées qui toutes, néanmoins, participent de ce que l’on nomme « Art Contemporain ». La ressemblance avec quelque chose que nous
reconnaissons dans notre conscience ne doit pas être l’essence de la solution de la reconnaissance. Les différences sont intéressantes. Bien sûr, si elles existent.
Est-ce que nous avons, nous les maghrébins commencé à prendre conscience de notre retard dés le milieu du XI°siècle ? Pourtant le retard accumulé au cours des quatre ou cinq derniers siècles concerne aussi bien la technologie que les valeurs sociales et humaines. Le jour où nous aurons accepté cette évidence douloureuse, nous aurons accompli un grand pas vers le progrès.
Il n’y aura pas d’alternative possible sans libération de l’imaginaire, des rêves et des mots, de la convivialité constructive… En toute spontanéité et au – delà de toute forme de
pouvoir. Bref, il faut mettre sur la table le potentiel révolutionnaire de la subjectivité.
Malgré l’évolution technologique et scientifique, le monde est resté injuste et sanguinaire. L’art doit envahir la cité pour rapprocher les hommes, pour
devenir la véritable raison d’être du futur, un hymne à la vie et à la tolérance. Aujourd’hui la situation complexe de la présente génération que nous soulevons, à la lutte
pour l’affranchissement économique se greffe la quête permanente de l’identité culturelle. Il faut bien voir que ces jeunes artistes de cette génération sont épris d’arts modernes en
même temps habités par l’idée que l’on doit exprimer les aspirations que chacun porte en lui, qu’il doit être, comme une véritable façon de qui leur a dicté leur façon de voir, qui a
orienté leur démarche.
L’aspiration, le goût pour ce qui vient d’Occident, qui depuis la dernière guerre mondiale et le profond reclassement de l’Europe ont une emprise très forte sur les artistes du
Maghreb, et le parcours des peintres de style occidental qui n’ont cessé de chercher des modèles en occident ne sont pas sans conséquences : les artistes vont avoir un perpétuel
souci de garder la trace de ces tendances artistiques et styles nouveaux importés tour à tour d’occident. Démarche qui, d’une part, ne permet pas souvent de dépasser l’imitation
superficielle, et qui, d’autre part, présente le risque de se couper de son public habituel. Mais on ne peut oublier qu’elle permet aussi d’élargir le champ d’expression artistique
des artistes « maghrébins » et qu’elle les aide à se tenir au fait des tendances internationales de l’art. Mais qu’arrive-t-il à un artiste qui, essayant d’être fidèle à sa voix
intérieure, ne parvient plus à se satisfaire de l’art moderne (contemporain) européen ? La réponse est sans doute chez les spécialistes, critiques, etc…
Ce désespoir de certaines régions des pays en voie de développement dont le Maghreb, en quête d’une reconnaissance, d’une idée fondatrice, est partagée surtout par ces jeunes
désemparés à plus d’un titre, et voir comment cette errance identitaire est le lot de tous les individus-sujets de ces pays.
C’est aux antipodes des paysages maghrébins que se situait l’effort novateur des artistes plasticiens de tous les courants artistiques qui gravitent plus ou moins autour d’un monde
contemporain.
Ces échappées d’une région à l’autre, d’un pays à l’autre, vont bien à ces plasticiens maghrébins profondément attachés à l’identité et à l’authenticité des terroirs maghrébins
donnent parfois au public à contempler.
Parler de l’art maghrébin exige de revenir sur l’histoire du Maghreb anciennement Afrique du Nord et ces différentes périodes historiques.
Parler du Maghreb et de son art, il est vital de faire ressurgir l’histoire, la dépoussiérer et la faire connaître aux actuelles générations. L’urgence de presser les historiens, les
chercheurs et hommes de culture de faire leur travail, d’une manière rationnelle et scientifique et pour s’employer à établir une généalogie qui, des temps immémoriaux à nos jours,
donne au Maghreb son unité, sa cohérence et son identité. Et à ce propos, il importe de veiller à ce que certains enjeux politiques n’aient pas une quelconque influence sur une
Entreprise aussi salvatrice que l’écriture de l’histoire. Une écriture écrite avec le témoignage et l’œil de la vérité et toute justice de l’objectivité qu’appelle l’histoire.
Peut-être que nous ne sommes jamais interrogés sur l’écriture de notre véritable histoire. Si nous l’avions fait, nous nous serions aperçus de la dimension Maghrébine que comporte
notre identité. Nous y aurions découvert une partie de notre être.
« Le rôle de l’art est très important. Parce qu’il permet de trouver un langage pour exprimer tout ce qui est nouveau, tout ce qui n’est pas encore
exprimé ». Kateb Yacine
L’analyse de la modernité qui ne s’acquiert pas par contamination et son impact sur les différentes civilisations de notre monde contemporain est particulièrement nécessaire au moment
où l’on assiste à une transition vers une époque « post-moderne » dont la définition est d’autant plus problématique qu’elle doit prendre en compte les bouleversements engendrés par
les rapides et profondes mutations technologiques en cette ère de mondialisation de plus en plus conquérante.
Le temps est venu pour décloisonner les espaces de communication. C’est dans ce sens que nous sommes appelés à militer pour la dynamisation des structures associatives à l’échelle
maghrébine. Ces espaces nous ouvrent les conditions du dialogue et de la connaissance culturelle et donc, du débat dont nous avons besoin pour contribuer au renouveau de nos valeurs
et au changement des bases structurelles de notre environnement socio-culturel.
Etre pour une forme d’engagement culturel que nous résumerons ainsi :
- Par la critique permanente de notre raison historique.
- Etre un facteur de rapprochement et de compréhension entre les pays du Maghreb.
- Comment être un facteur pour l’édification d’un espace culturel maghrébin, pour une meilleure compréhension, une meilleure place de l’art maghrébin en Occident et pour un dialogue des cultures entre les deux rives de la méditerranée qui a vu naître les trois religions monothéistes.
- Comment les Associations des plasticiens des pays maghrébins doivent-elles s’assumer, s’engager et décider pour la concrétisation, la réalisation d’une véritable association maghrébine avec les objectifs suivants :
- Dépasser les clivages
- La paix par l’art
- Créer un lieu de débats scientifiques et contradictoires
- Le rapprochement par la culture
- La sortie du marasme où les artistes maghrébins sont cantonnés depuis longtemps, afin qu’ils s’affirment et puissent arriver à faire admettre leur art dans leurs pays respectifs et dans le monde.
- La création d’un marché de l’art maghrébin pour que les œuvres soient exploitées à leur juste valeur et pour avoir une incidence sur les marchés occidental et mondial.
- L’exploitation des ressources culturelles afin de les faire connaître.
- La création de revues d’art spécialisées + anthologies et tout en essayant de penser déjà à une synthèse de la peinture occidentale et de la peinture maghrébine, synthèse entre les deux types d’arts plastiques, en se servant d’un corpus qui est la base et la description des arts plastiques au Maghreb.
- Comment être un facteur dans la renaissance de l’art maghrébin où ces pays qui sont passés par différentes périodes historiques et ayant vécu la rencontre de différents courants qui ont donné lieu à une interaction et une interpénétration d’une culture maghrébine.
- Pour la création d’une tribune des arts plastiques au maghreb. Il faudra implanter l’environnement lui-même avec ce pôle en question. Cette tribune comme banque de données nous donne l’occasion de créer un espace de reconstitution pensé comme un lieu de transition et non comme la fin d’un parcours. Toute l’originalité de la démarche réside dans ce désir d’aider les artistes novateurs maghrébins à promouvoir une culture en matière d’art dans les destinations méditerranéennes et internationales.
- Envisager la création d’une Association Maghrébine – AIAP parrainée par le CNFAP.
- Cette Association sera un lieu de connaissance. Elle aura pour mission de faciliter les rencontres maghrébines à l’échelle mondiale et d’offrir aux artistes maghrébins des espaces de libre expression. L’interactivité entre les artistes et les publics illustreront à l’avenir une nouvelle manière de vivre l’art et la culture.
- Cette association a un grand rôle à jouer : grâce à elle, les artistes prouveront qu’ils existent, que l’art est toujours bien vivant et qui ne cesse de s’ouvrir à travers le monde et de pénétrer dans l’ère de la modernité.
- La création de cette Association Maghrébine-AIAP offre au créateur maghrébin un climat de stabilité pour les investissements et les partenariats dans l’art et la culture à travers un brassage mobilisateur de génération et de civilisation, d’autant plus que le Maghreb connaît actuellement de grands changements et mutations en amorçant le processus démocratique et en aspirant à une ère nouvelle de modernité et de progrès.
Ammar Allalouche
Artiste Plasticien
Auteur de plusieurs écrits et critiques en matière d’art
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